1798 Vernet & Géricault

 Géricault Life

Le Manège en plein air (Outdoor Equitation, detail), Philips Wouwerman, oil on canvas, around 1650.

1798 Carle Vernet & Géricault

Few occasions allow a boy from Rouen, new to Paris and approaching his 7th birthday, to intersect with a famous painter living in the Galeries du Louvre in the Tuileries section of Paris. The festival held at the Champs de Mars on Vendémiaire 1, Year 7 (September 22, 1798), to celebrate the foundation of the French Republic was one of these occastions. Théodore Géricault was by then living in Paris with his mother, father, and grandmother on the rue de l’Université some distance from the Champ de Mars, but on the same side of the Seine. The family may have travelled part of the distance by carriage, perhaps as a party with family members, then walked the rest of the way.* La Clef du cabinett des souverains of September 24, 1798, reported very favorably on the celebrations held that year beneath the “most beautiful of skies” to celebrate the triumphs of the young republic.

Revolutionary festivals were instituted by the national government and executed by local authorities. Géricault may have been present at some of these while growing up in Rouen. The festival of Vendémiaire 1 in Paris was far larger and far more magnificent. Politicians continued to use the festivals to harangue the crowd, denounce France’s enemies, and boast of the nation’s achievements. France was still at war in 1798, however, and the populace hungered for entertainments rather than politics.

The Foundation Day festival of Year 7 combined the normal games, competition, and with an industrial exhibition displaying France’s finest goods, the organizers claimed, and recognizing works by France’s finest painters and artists. The citizens who attended could eat, drink, and relax in the outdoor spaces of the Champs de Mars and at various sites set up around the city, including the Champs-Elysée on the opposite side of the Seine The festival was a city-wide celebration featuring fireworks, illuminations, and performances of many kinds which Théodore Géricault and his family would almost certainly been excited to attend. If circumstances prevented Géricault and his family from attending, Théodore would still have known much about the celebrations and the honors accorded Carle Vernet in the competitions of this festival from family and friends, and accounts of the festival like those published below.

1798 La Clef du Cabinet des Souverains, 3 Vendémiaire an VII (24 septembre 1798), “Si nos lecteurs veulent se former une idée de l’ordre qui fut observé dans la fête que nous célèbrâmes hier, nous les invitons à reprendre celui de nos numéros où nous en avons insèré le programme, et à se dire qu’il a été exécuté avec tout ce que l’intelligence et le zèle peuvent mettre d’ensemble dans une aussi pompeuse solemnité; mais, eussent-ils l’imagination la plus capable d”embellir les objets qui ne se passent pas sous nos yeux, jamais elle ne pourrait leur présenter un tableau qui répondit à la magnificence de celui qu’offrait le Champ-de-Mars lorsque, sous le plus beau ciel, toutes les autorités s’y trouvèrent réunies. Nous doutons que l’antiquité elle-même ait rien vu de plus imposant. Et quand on pense que la foule qui remplissait les talus et le tertre était moins considérable que celle qui se livrait à la joie la plus touchante dans les quadruples allées de cet immense local; que le temple de l’Industrie et les superbes portiques qui l’entourent avaient en même tems attiré un concours prodigieux d’admirateurs, on regrette que l’Europe entière n’ait pas été le témoin de tant de majesté, d’union, et d’affluence. Que n’avons-nous assez de tems et d’espace pour décrire les illuminations, les feux, les danses, les chants, les concerts, et surtout cette population immense, qui le soir, remplissait le ponts, les quais, les places, les routes, les Tuileries, les Champs-Elysées, se livrant partout à cette gaîté naïve et douce qu’on ne connaîtra jamais que sous des gouvernemens fondés par la liberté. Après tout ce que nous avons vu ces deux derniers jours, amis de la patrie, nous vous annonçons que ni les factions, ni les haines, ni les préjugés n’empêcheront plus désormais toutes les âmes de se confondre dans le sentiment d’une veritable fraternité, et que les scélérats qui oseront vouloir troubler cette sublime réunion, seront repoussés par une indignation générale. – Le citoyen Meyé, du Gros-Caillou, a remporté le premier prix de la joûte. Le Citoyen Oriot, boucher, le premier prix de la lutte. Les citoyens Villemereux, grenadier du Corps législatif; Piet, et un autre grenadier du Corps législatif, les trois prix de la course à pied. Les citoyens Dubost et Vernet, les deux prix de la course à cheval. Les citoyens Chaponal et Bacuet les deux prix de la course des chars….

…Les manufacturiers et les artistes que exposé au Champ-de-Mars les produits de l’industrie française, viennent de demander au gouvernement, de vouloir bien permettre que cette exposition soit prolongée justq’au 11 vendémiaire, et le gouvernement a accueilli leur vœu. Il y aura illumination, quelquefois concert, et toujours très-grande affluence.”

We removed the political bombast present in the original Clef account above. We can see toward the bottom of the larger pargraph, however, that one of the two prizes awarded for the horse races was named Vernet. “Les citoyens Dubost et Vernet, les deux prix de la course à cheval.” When we turn to the account of the festival printed in the Journal de Paris below we learn far more.

1798 Journal de Paris, 4 Vendémiaire VII (25 Septembre 1798), “Mélanges Fête du 1er Vendémiaire, Fondation de la Republique. (Voyez la Feuille d’hier.) Les noms des artistes qui ont exposés leurs ouvrages sont, d’après l’arrêté du ministre de intérieur: Pour la Peinture. – Le Cen. Lejeune, élève de Valenciennes, rue de la Madeleine, n°. 1036. Son tableau est la Mort du général Marceau. Louis-Philipe Crèpin, élève de Renaud, rue de l’Exhiquier, n.° 13. Tableau: Vue du port de Brest, au moment de l’embarquement du général Hoche. Anatoile Desvosges, élève de son père & de David, rue Jacques, n.° 334. Tableau: Harmonie, fille de Trasybule. Charles Thevenin, élève de Vincent, au Palais national des sciences & des arts. Tableau: Augereau au point d’Arcolle. Jacques Taurel, elève de Doyen, rue du Faubourg-Poissonnière, n.° 31. Tableau: Maurius assis sur les ruines de Carthage.

Voici les noms des citoyens qui ont remporté les prix dans les divers jeux du Champ-de-Mars. Dans la Joute. – 1.er Vainqueur: Adrien Meyé, âgé de 32 ans, du Gros-Gaillou. 2.me Vainqueur: Lous Creps, âgé de 26 ans, du Gros-Caillou. Lutte. – 1.er Vaincqueur: Charles-Pierre Oriot, âgé de 33 ans, boucher, rue de la Grande-Truanderie. 2.me Vainqueur: Anne Digot, âgé de 34 ans, bonnetier, rue de la Vieille-Draperie. Course à Pied. – 1.er Vainqueur: Michel Villemeureux, âgé de 21 ans, sergent-major, grenadier du corps législatif, cazerne des Capucins. 2.me Vainqueur: Elie-Nicolas-Stanislas Piette, âgé de 22 ans, natif de Rumigny, dép.nt des Ardennes, employé à la trésorerie, rue de Chartres. 3.me Vainqueur: Louis Regnier, âgé de 25 ans, natif de Limoux, dép.nt du Puy-de-Dôme, grenadier du corps législatif, cazerne des Capucins. Course à Cheval. – 1.er Vainqueur: Alexandre Dubost, âgé de 28 ans, de Lyon, ex-officier du génie, rue Croix, chaussée d’Antin, n.° 72, montant un cheval normand. 2.me Vainqueur: Antoine-Charles Vernet, peintre âgé de 40 ans, natif de Bordeaux, au Palais national des sciences & des arts, montant un cheval limousin. Courses des Chars. – 1.er Vainqueur; Théodore Chaponel, âgé de 24 ans, natif de Paris, rue Neuve-Eustache, n.° 9. 2.me Vainqueur: Georges Baccuet, âgé de 27 ans, rue Neuve-Caumartin. L’un des concurrens pour la course étoit lancé dans l’arêne; mais le desir de vaincre l’ayant trop emporté, il a embrarrassé les roues de son char dans celle du rival qu’il se pressoit de devancer, & s’est précipité par terre dans l’impétuosité de sa course, il s’est blessé. C’est le C.en Lagrange, fils du ci-dev. marquis de Lagrange.

We see clearly, as all readers of the Journal de Paris could, that the 2nd prize for the horse races of the Foundation Day festival of Year 7 was won by “Antoine-Charles Vernet, painter, aged 40 years, native of Bordeaux, and resident of the National Palace of Arts and Sciences mounted on a cheval limousin.” A cheval limousin refers to a breed of horse now extinct in France, but still popular and well-known during Géricault’s time. This limousin breed was a known as a cheval de selle originally bred as mounts for cavaliers and for military purposes. The first prize winner Alexandre Dubost rode a cheval normand, a breed Théodore would have seen much of while growing up in Rouen.

First Remarks

How well Théodore Géricault distinguished breeds of horses as a child will be difficult to determine. Every account of the artist and Géricault’s own studies, drawings, and paintings attest to his keen knowledge of the horse in all its forms. Indeed, no artist is identified as Géricault’s superior in this regard. We can be reasonably sure that if Géricault was as interested in horses from a very early age as we have been led to believe, Théodore will have been riveted by this account of a closely contested race between two breeds and two accomplished riders, the one rider older than the other by more than a decade, whether he read the account himself, or had it read to him. Did he collect images and stories of horses and riders during his childhood, both fictional and real?

One fact is certain. Antoine Carle Vernet, in 1798, was the living embodiement of much that Géricault worked to achieve from the age of ten to fifteen, at the latest. Antoine Carle Vernet was publicly recognized for his achievemnts as an accomplished cavalier, an arist, and as a painter of horses of considerable fame. That Vernet managed to finish second at the age of 40 was a fact that would have been lost to few. When did Théodore learn of his future teacher’s achievement? Did he hear of the race from his Robillard cousins, Pierre and Amédée Selim, or from Horace Vernet, his future friend and the son of Carle? Or, did Théodore celebrate his 7th birthday astride his father’s shoulders pressing forward with the surging crowd at the final race, as the riders thundered towards the finish line, cheering for all his worth, eyes shining with excitement, waving his colored handkerchief high above his head in the September afternoon sun?

* Edited for clarity on September 2, 2022.

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